Une leçon pour Anne-Maya

"Mais j'en peux cette scene desastreuse!!!!!!"
Regarda Angel toujours sa baguette a la main
"Si sa conyinue je vais lancé un a aquaeropto!!!"

Angèle aperçut la baguette de Cho et posa sa main dessus. Ce n'était pas le moment pour provoquer une emeute.

Ne fais pas l'idiote! souffla-t-elle. Cette salle est remplie de Mangemùort il y a aussi Lord Voldemort. Et je ne te parle même pas des Serpentards. Seule tu ne peux rien. De toute façon , on ne peut rien faire pour Anna-Maya. Je suis désolée. Alors maintenant, range cette baguette.

Elizabeth avait entendu les murmures de Cho et d'Angèle. Dans le silence pesant de la salle, il ne lui avait pas été très difficile d'entednre distinctement ce qu'elles avaient dit. Sans relâcher l'effet de la flamme sur le corps d'Anne-Maya, elle tourna vers Cho un regard perçant où brillait le plaisir du pouvoir et sa voix siffla :
-Faites cela mademoiselle Chang ; faites-le, et je la tue.
Elle garda son regard sur elle un instant, puis retrouna à Anne-Maya pour voir où en était la flamme...

Serra les dents
"C'est bon j'ai compris, mais au moins arreté la torture!!!!"
Posa sa baguette et regarda Mme Selew

Miss Teigne, qui se tenait en retrait dans la salle, s'était transformée en animagus pour s'avancer avec toute la discrétion caractéristique des chats. Elle reprit sa forme humaine juste à côté d'Angèle et de Cho et tendit la main vers cette dernière.
- Je vous conseille vivement de me remettre cette baguette au plus vite, sans quoi je ne réponds pas des conséquence, mademoiselle !

Fanny regardait la scène avec un étrange sourire puis il vit Cho qui s'étais emporté.
Peut-être souhaitez-vous être à la place de votre chère amie, mademoiselle Chang, je me ferais un plaisir d'exercer cela sur vous!!!
Il regarda le Seigneur des Ténèbres puis son sourire s'effaça et retourna son regard vers la torture.

Ann n'avait pas réagit quand elle avait été attachée au poteau mais quand elle vit le sol s'embraser, elle commença à comprendre tout ce qu'avaient ressentit les sorcières du Moyen Age qui avaient été brûlées vives sur un bûcher juste avant de mourir.
Ann jeta un regard indéfinissable au professeur Selew, mais elle rabaissa très vite les yeux vers les flammes qui commençaient à lecher sa robe de sorcière. Elle essaya vainement d'étouffer les flammes en marchant dessus, mais ça n'aurait pas plus marché que si on avait rajouté du bois pour atiser le feu.
Ann paniqua. Elle sentit les flammes commencer à la brûler et elle ferma les yeux en se mordant la joue pour ne pas crier.

* Ils ne vont pas me tuer ! Ils n'ont pas le droit ... *

La fumée produite par le foyer monta très haut et si les flammes n'auraient pas raison d'Ann, ce serai l'asphixie. Ann rouvrit les yeux mais elle ne voyait rien dans la salle, tellement la fumée était épaisse. Et la douleur était atroce, insurmontable. Ann n'arrivait plus à respirer à cause de la maudite fumée. Elle suffoqua, toussa, bref, elle n'en avait plus pour très longtemps.

N... non ... heu heu heu ! Heu heu ...

On dit que quand on s'apprête à mourir, on voit sa vie défiler devant ses yeux. Ann en fit l'amer expérience. Alors que ses poumons ne récoltaient plus que de la fumée, elle se vit toute petite, puis sa vie continua à une vitesse incroyable, juqu'au moment où elle atteignit le moment de la torture, puis le bûcher...

Elizabeth cessa le sortilège. La flamme dévorante disparu. Elle regarda calmement Anne-Maya.
-On ne comprend réellement la douleur que lorsqu'on l'éprouve soi-même. Alors seulement, on saisit ce que ressentent les autres lorsqu'ils vous hurlent qu'ils ont mal. Mais vous n'en avez pas fini mademoiselle Wëngren. Je vous ai parlé du goût des regrets...
Elle se tourna vers la porte dérobée et fit un signe de tête aux mangemorts qui la gardaient. Ils y entrèrent et ressortirent en tenant par le bras un couple et un jeune garçon qui regardaient les lieux avec un air effaré, comme s'ils ne comprenaient absolument pas ce qui leur arrivait. Le mangemort les poussa en avant, les lacha. Elizabeth lança son sortilège.
-Incarcerem.
Les liens les emprisonnèrent et tous trois restèrent immobiles. Et puis, la femme tourna la tête et elle vit l'élève au poteau. Ses yeux s'agrandirent et elle dit dans un souffle
-Ann.... Matt,Luc, regardez, c'est Ann...
Tous trois regardèrent la jeune fille. L'homme avait un regar interrogatif, le regard de celui qui ne comprend pas. Il scrutait la salle, puis l'élève, puis à nouveau la salle... Le femme avait les larmes aux yeux. Et le jeune garçon semblait fou de rage.

Au dernier moment, où Ann était au bord de l'asphixie, les flammes disparurent. Elle ne s'en rendit pas compte tout d'abord, puis elle ne ressentit plus de douleur et elle entendit le professeur Selew lui parler. Elle leva les yeux vers elle, essayant de reprendre son souffle en aspirant de grandes goulées d'air.
Soudain, des Mangemorts firent entrer trois personnes. Le coeur d'Ann rata un battement. Devant elle, ligotés et menaçés par les Mangemorts, se tenaient ... sa famille adoptive ! Son père, sa mère, son grand frère et ...

* Ils n'ont pas eu Samantha ! A moins que ... non, ils ne feraient pas ça .... "

Ann secoua la tête, comme si elle refusait de croire ce qui se présentait devant ses yeux, puis elle hurla :

Non ! Pas eux ! Ils n'ont rien fait ! Laissez-les tranquile !!!

Elizabeth eut un sourire, le sourire mauvais qu'on lui voyait parfois.
-Pas eux ? Mais il fallait y penser avant mademoiselle Wëngren... maintenant, vous ne pouvez plus rien arrêter. Vous pouvez tout au plus... regretter.
Elle pointa sa baguette vers le groupe et prononça son sortilège
-incendiamenta
La flamme jaillit et se mit à monter doucement le long des corps. La femme eut un cri lorsqu'elle comprit ce qui se passait.Ils regardaient tous trois Ann du regard de ceux qui ne comprennent pas pourquoi ils sont là, ni ce qui leur arrive.

Anne-Maya secoua la tête, horrifiée, puis elle se débattit, essayant vainement de se libérer. Comprenant que ça ne servait à rien, elle employa une autre méthode :

Non ! Je ... je ferais ce que vous voudrez mais s'il vous plait, pas eux ...

Elle s'affolait. C'était elle qui les avait mis dans cettte situation. Elle n'aurait jamais dû les mêler à ça.

Elizabeth regarda Anne-Maya et lui dit doucement.
-Le goût des regrets mademoiselle Wëngren... il est amer, n'est-ce pas ?
Elle maintenait le sortilège et la flamme avait atteint le haut des corps. Les trois personnes suffoquaient maintenant et l'on n'entendait plus que leurs râles étouffés. Puis l'on n'entendit plus que le crépitement continu de la flamme.
Elizabeth stoppa brutalement le sortilège et les libéra des liens qui les emprisonnaient. Les trois corps s'effondrèrent au sol. Il était diffcile de savoir si la vie les avait quitté ou pas. Elizabeth fit un signe aux mangemorts qui enlevèrent les corps et les emmenèrent dans la pièce attenante. Elizabeth se tourna vers Anne-Maya.
-Pensez-vous que nous en ayons fini mademoiselle Wëngren. Que donneriez-vous maintenant pour être certaine que nous en avons fini ?

Lokie regardait la scène sans rien dire. Elle avait regardé Anne-Maya suffoquer en s'efforçant de faire refluer d'autres images qui lui venaient à l'esprit. Elle la voyait maintenant se débattre et supplier qu'on laisse ces gens tranquille. Mais Lokie regardait surtout autre chose. Elle regardait le professeur Selew. Elle regardait la manière dont elle lançait les sortilèges, et surtout, la manière dont elle ne semblait pas entendre les cris d'Anne-Maya, les pleurs de la femme, les suffocations des autres...
*Rien... rien ne vient troubler son sortilège... une voix calme... c'est glaçant, c'est terrifiant... mais c'est fascinant aussi... comment parvient-on à ça ? comment peut-on faire ça ?...*
Le regard rivé sur l'expression du professeur, Lockie en oubliait presque les cris d'Anne-Maya.

Anne-Maya retint un immense soupir quand elle constata que le sortilège avait cessé, et que sa famille était encore vivante. Inconsciente, mais vivante. Ann reporta son attention sur le professeur Selew. A présent que sa famille ne risquait plus rien, Ann bouillonait de rage. Non, la rage était un mot bien trop faible pour ce qu'elle ressentait. La haine, cela convenait mieux. Si Ann avait eue des rayons mortels à place des yeux, alors tous les Mangemorts et tous les Serpentar de cette salle seraient déjà grillés sur place.
Ann ressentit une irréprésible envie d'envoyer dans les paquerettes le professeur Selew, mais elle réussit à se retenir. Pour éviter de dire des bêtises et remettre en danger Matt, Luc et Diana, Ann répondit simplement :

Prenez vous en à moi si vous voulez, ça m'est égal, mais sortez les de cette histoire. C'est tout ce que je demande.

Elizabeth la regarda tranquillement.
-Vous êtes lente à la compréhension mademoiselle Wëngren. Je suppose que l'on ne pouvait attendre mieux d'une personne qui trahit comme vous le faites son sang et son destin. Nous allons donc poursuivre.
Elle fit un nouveau signe aux deux mangemorts qui encadraient la porte dérobée. Ils disparurent et revinrent en tenant fermement une toute jeune fille qui tentait vainement de se débattre et posa rapidement les yeux sur Anne-Maya. Elle cria son prénom. Les mangemorts la lachèrent et la jeune fille se mit à courir dans la direction d'Anne-Maya. Elizabeth interrompit sa course d'un geste de sa baguette, faisant surgir des liens étranges, qui semblaient différents de ceux qui retenaient Anne-Maya. L'adolescente la regardait. Puis elle retourna vers l'élève.
-Bien, nous allons donc reprendre notre petit exercice, il interressera sans aucun doute la petite... Samantha, c'est ça ?

Anne-Maya éclata en pleurs. Pas Samantha ! Sa petite soeur ! Ce n'étaient que des monstres ! Entre deux sanglots, elle hoqueta :

Non, s'il vous plait ... Je vous en suplie ne lui faites rien !

Ann ne supporterai pas qu'on touche à sa petite soeur. Les yeux enbués de larmes, elle baissa la tête, se maudissant pour toujours.

*Non la petite soeur d"Anne -Maya espece de lache!!*
Elle regarda furieueusement Lisbeth
*Je n'arrive pas a y croire*

Elizabeth regarda pleurer Anne-Maya sans que son visage ne change d'expression. Elle attendait tout simplement qu'Anne comprenne que même ses pleurs ne changeaient rien. De l'autre côté, Samantha à son tour pleurait de voir l'état dans lequel était sa soeur, un état qu'elle ne comprenait pas plus qu'elle ne comprenait le sens de sa présence ici, ni celui de la scène qu'elle voyait se dérouler devant elle. Puis Elizabeth reprit la parole.
-Vous savez maintenant la douleur que l'on éprouve à voir souffrir ceux que l'on aime, sans pouvoir rien faire pour eux n'est-ce pas. Ce sera cependant pour la petite Samantha une expérience toute nouvelle...
D'un geste de sa baguette, elle transforma les liens qui enserraient Anne-Maya et qui prirent la couleur étrangement étincellante de ceux qui emprisonnaient sa petite soeur. Puis Elizabel leva lentement sa baguette et les liens devinrent progressivement des lames qui entraient lentement dans la chair d'Anne-Maya, sous les yeux horrifiés de la petite Samantha.